JE N’ACHÈTE PLUS D’HABITS NEUFS DEPUIS 3 ANS 🤷‍♀️💁‍♀️🙆‍♀️ – mes solutions ♥

JE N’ACHÈTE PLUS D’HABITS NEUFS DEPUIS 3 ANS 🤷‍♀️💁‍♀️🙆‍♀️ – mes solutions ♥

04/09/2020 1 Par FutursVerts

Salut les petit-e-s ami-e-s !

Hier on papotait avec ma collègue, et on en est arrivée à parler de fingues.

🧥🥼👚👕👖👔👗👙👠👡👢👞👟🥾🧦🧤🧣🎩🧢👒👝👜💼🎒🧳👓🕶🌂

Elle a trois adolescentes à la maison, et lorsque le confinement s’est terminé elles sont bien vite retournées voir les copines H&M et Zara au centre ville.

 

Moi ça m’embête parce que depuis quelques années je réfléchis vachement à l’impact de ma consommation vestimentaire.

En premier lieu sur ma facilité à être bordélique alors que je vis depuis toujours avec des personnes organisées,

mais aussi au coût écologique du domaine du prêt-à-porter.

 

 

 

Pourquoi réfléchir à sa consommation c’est important ?

Tu vas voir, c’est tout simple.
  • Alors déjà parce qu’on est en 2020. (lol)

 

Je pense qu’on est tou-te-s au courant pour de la crise écologique en cours, et que notre confort moderne n’est plus possible à maintenir (d’autant plus dans les conditions du « monde d’avant »).

 

  • Ensuite, à quoi elles nous servent toutes ces fringues ?

 

Si on est un peu honnêtes avec nous-même, on connait tou-te-s l’achat récompense, l’achat compulsif, la soif de nouveauté, l’envie du dernier truc stylé, le rapport toxique à l’apparence, ces habits qu’on voit sur tou-te-s les influenceur-se-s du moment et qui finissent par nous rentrer dans le crâne comme des besoins ou nous donner envie, la tradition des nouvelles fringues de la rentrée, les effets de mode, l’habitude, le pas cher (on y reviendra dans l’article d’ailleurs), la société de consommation…….

 

Tu vois le topo… 🤦‍♀️

 

Mais en vrai, t’en n’as pas marre d’en acheter 15 pour en mettre 2 ?

Quelle place on perd dans nos espaces à cause de vêtements qu’on ne met jamais ?

(on vous voit les sapes qu’on « garde parce qu’on vous mettra un jour » dans le fond 😘)

 

  • Finalement, il s’agirait de devenir un peu plus minimaliste non ?

 

Va-t-on continuer d’investir notre budget dans des habits qui vont s’abîmer vite, devenir très vite obsolètes en terme de style vu qu’on va finir par voir les mêmes choses sur tout le monde, et sans oublier les 10 000 autres collections qui arriveront dans l’année… #fastfashionvie

 

  • Le « pas cher est un MYTHE.

 

Notre tee-shirt à 5€ pour nous, c’est l’exploitation de la terre pour la culture des matières premières et le transport en aller-retour tout autour du globe, mais aussi les être humains à l’autre bout du monde qui se ruinent la santé à travailler un nombre d’heure incalculable sur des machines, entourés de produits chimiques, parfois avant même d’être des adolescents, et pour un salaire de misère…..

Sans oublier les conditions de travail des vendeur-se-s dans ton usine à cash favorite ♥

 

Ici, le coût de la vie augmente en permanence (et ça ne va clairement pas aller en s’arrangeant), mais nos salaires eux par contre ça stagne tranquillou.

Est-ce qu’on veut vraiment tuer nos revenus dans des apparts rendus encore plus petit par une armoire débordante ou une pièce dressing ?

 

Et puis ranger, c’est tout de même une tannée pas possible.

 

 

Comment se rendre compte ?

 

C’est facile de dire que des gens sont exploités à l’autre bout de la planète. On nous le dit depuis toujours pour qu’on finisse nos assiettes, ça ne correspond plus à rien..

 

 

L’industrie du fast fashion est TOUT sauf écologique. 04/05/2017.
Soldes : et si on passait (enfin) à la mode durable ? 24/01/2018.

 

ou Reporterre

 

– Quoi, mes vêtement polluent ? Voici comment m’habiller écolo. 03/09/2018.
De la « fast fashion » à la mode éthique, le secteur du textile se rêve plus vertueux. 25/08/2020.
– S’habiller écolo ? Pas sur Vinted. 29/01/2020.
Contre la mode jetable, le surcyclage donne une nouvelle vie aux habits. 12/07/2019.

 

Il y a aussi des sources plus « grand public » ou « reconnues » qui en parlent :

 

Enquête. H&M, Zara, Topshop : la « fast fashion », un fléau écologique. Courrier international, 13/10/2016.
La fast fashion, désastre écologique. Les Échos, 21/08/2020.
Pourquoi la mode fait partie des pires pollueurs au monde ? Médiapart, 24/05/2017.

 

 

  • Si tu es plutôt quelqu’un qui regarde des vidéos il y a la RTBF qui avait sorti une vidéo sur Facebook il y quelques mois

 

Convictions (3/3) : Je n'achèterai plus de vêtements

"J’avais beaucoup de mal à accepter que j’achetais des vêtements qui utilisaient des enfants pour les produire et des usines qui polluent énormément."Salomé a décidé de ne plus acheter de vêtements neufs. Comment fait-elle ? > https://www.rtbf.be/auvio/detail_convictions?id=2613087"Convictions" est une websérie documentaire réalisée par les étudiant en journalisme de l'ULB et de l'ESJ Lille, coproduite par la RTBF et Esprit Libre Production.

Publiée par RTBF Webcréation sur Vendredi 13 mars 2020

 

Clara Victorya

(sa chaîne est intéressante mais attention, car je trouve qu’elle tombe un peu dans une surconsommation de friperie parfois. Les mauvais réflexes reviennent vite 😉)

 

 

& La Petite Gaby mais plus à propos de la surconsommation (vers 20min elle donne des tips sur « quelles questions se poser avant d’acheter ? ») :

 

 

Et surtout il y a The True Cost.

 

* Qui paye le prix pour nos vêtements ?

 

 

La révélation The True Cost :

 

Documentaire sorti en 2015, il a été pour moi une révélation.

 

C’est un documentaire complet sur les vêtements du prêt-à-porter, de la confection à l’achat.

 

Cette fois-ci ces « petits chinois exploités » de l’autre bout de la planète ont un nom, un visage, et tu apprends qu’ils ne sont pas si chinois que ça (merci la mondialisation).

 

Tu en apprends plus sur les conditions de vie des travailleur-se-s de ces usines de confection, ainsi que sur les causes et les minimes conséquences (en terme de réaction politiques et sociales) de l’effondrement du Rana Plaza dans la capitale Bangalaise.

 

Et pour finir tu es écœuré-e par les bénéfices monstrueux engrangés par les multinationales du prêt-à-jeter (oupsi !), le changement de fonctionnement des cycles de collections dont le nombre a explosé…

 

 

Enfin c’est très intéressant, mais ça te donne envie de brûler le H&M à côté de chez toi.

 

Surtout quand tu vois le documentaire au moment où ils vendaient leur merde de tee-shirt « FÉMINISTE » 😡😡😡

 

 

Ok du coup comment on fait ?

 
J’ai pleins de solutions pour toi !
  • Les dons/échanges entre pote ou dans la famille.

 

Trop facile !

Bon c’est vrai que des fois on ne fait pas la même taille et on a des goûts différents, mais c’est une bonne première étape pour chopper ou se débarrasser.

Tu peux échanger contre un gâteau maison, une bouture de plante, un thé-papotage, des piécettes, d’autres sapes, ou même rien du tout 💁‍♀️

Génial !

 

  • Internet n’importe quand :

 

Je peux te citer, pour les avoir déjà testé,

 

 

GEEV (il y a pleins de groupes Facebook par région et même parfois par ville, ce sont des dons),

 

 

le Bon Coin pour l’achat/vente d’occasion,

 

 

 

Vinted où tu peux acheter directement grâce à l’argent de tes ventes qui peut être gardé dans ton « porte-monnaie » sur le site

 

 

  • Les friperies toute l’année :
Alors on est bien loin des friperies genre vieilles fringues tâchées/trouées qui puent le grenier 😉
Le friperies se sont beaucoup démocratisées.
Certaines profitent du mouvement pour vendre des sapes hyyyyyyyyyyyyyyper chères ou même neuves (Coucou Mad Vintage !), mais il y en a plein qui sont plus honnêtes et vendent des habits pas chers et/ou de qualité.
Il y a les connues comme Emmaüs ou la Croix Rouge.
Il y a quelques semaines je t’ai demandé sur Instagram quelles étaient tes bonnes adresses, et non seulement je les ai mises en story à la une juste là :
Mais je l’ai mis aussi en article juste là : CLIC ♥.

 

  •  L’été et les brocantes ♥

 

En région parisienne c’était très brocantes et vide grenier, alors qu’ici à Rouen c’est plutôt ambiance foire à tout.

C’est de la vente directe avec des particuliers, donc il y en a pour tout le monde : des bacs à fouiller, des tas pliés/repassés qui sentent la lessive, des trucs que tu ne touches même pas avec un bâton (c’est très rare), du récent, du vintage, des pépites, des trous, du bon état, de la négociation…. enfin c’est cool !

Je ne sais pas où tu habites, mais dans le 77 y’avait des bleds de riches qui du coup envoyaient leur meuf vendre les fringues de toutes la famille portées environs 2 fois et vendues à un prix ridicule.

Autant du prêt-à-porter que de la marque, c’était dingue.

Dans tous les cas il s’agit de s’armer de patience, de fouiller et surtout de re-plier et remettre en place comme c’était en arrivant. Parce que pétard quand tu passes ta journée de 8h à 17h30 à replier ce que les gens prennent et rejettent en boule sur ton stand, c’est juste chiant et irrespectueux.

 

Big up aux vendeur-se-s d’ailleurs, on prend cette habitude aussi dans les magasins.

Les crevard-e-s adeptes du « oui bah en même temps c’est leur travaill-hann » on vous voit,

arrêtez d’inventer des excuses à votre manque de savoir vivre.

 

 


Voilà !

 

Je pense que je t’ai tout dis. 🤷‍♀️

 

Tu fais comment toi ?

Es-tu plutôt une fashion victime, ou as-tu les mêmes fringues depuis 10 ans ? 😉